عابر سرير

1 600 دج

الفئات: Littérature & fiction
الحالة:
وضع في: 30-08-2022 à 17:34:49

الوصف

« Tout ce que je sais, c'est que depuis que j'ai quitté l'Algérie, je ne suis plus le journaliste ni le photographe que j'étais. joie d"urgence ou catastrophe imminente. C"est nous qui avons dispersé Constantin, nous voilà ensemble Dans les capitales de la douleur et les faubourgs de la peur parisienne, avant même de nous rencontrer, j"ai pleuré Nasser, pour un nom trop gros pour être un hôte aux confins de l'histoire, parce que son père n'a hérité de lui que son nom, et parce que certains ont fait de la patrie une propriété foncière pour ses enfants, et ont dirigé le pays comme lui Une ferme familiale qui élève des meurtriers dans ses ruines, tandis que les gens honorables de la patrie sont déplacés en exil. Jamil Nasser, comme je l'imaginais. C'était beau de le rencontrer, et un groupe de lui dans lequel j'ai embrassé l'histoire et l'amour ensemble, car il était à moitié pur et demi-vie. Avec de beaux meubles sur une perte, et qui utilisait la musique de Constantinople pour couvrir ses aspects intérieurs... Je suis allé demander à Nasser de ses nouvelles et de son voyage d'Allemagne à Paris s'il trouvait des difficultés. en plaisantant : Les questions étaient plus longues que la distance ! Qui vous sont présentées depuis les aéroports sous forme de questions. Murad dit en plaisantant : Que voyez-vous ? Dr Khouya.. "Le visage du mouton est connu !" Réponse de Nass : Savoir quoi ? Est-ce un loup ? Murad a répondu : Si vous n'êtes pas un loup, alors il y a beaucoup de loups de nos jours. Je ne vois aucune raison d'être en colère. Ici, au moins, il n'y a pas de peur pour vous tant que vous êtes innocent. Il ne présente aucun danger pour les autres. Mais pour nous, même l'innocent ne garantit pas sa sécurité ! Nasser grommela : Nous séparons entre la mort et l'autre, l'humiliation et l'autre, et rien d'autre. En Algérie ils te recherchent pour te liquider physiquement. Amabk dure pénétrer le temps de balle. En Europe, sous prétexte de vous sauver des meurtriers, ils vous tuent nu à chaque instant, et prolongent votre tourment, que la nudité ne tue pas, mais vous dépouille de votre intimité et vous assassine dans l'humiliation. Vous avez l'impression de marcher parmi les gens et de résider parmi eux, mais vous n'en ferez pas partie, vous êtes nu, exposé et suspect à cause de votre nom, de votre apparence et de votre religion. Malgré l'intimité que vous n'avez pas, vous êtes dans un pays libre. Vous aimez, travaillez, voyagez et dépensez avec le témoignage des caméras, des écoutes téléphoniques et des dossiers de renseignement.Au moment de la mort de la dignité de l'Arabe, au moment de sa marginalisation et au moment de son mépris et de son humiliation, l'espace des narrations d'Ahlam Mosteghanemi s'élargit et s'approfondit, loin de la routine du métier de romancier en ses ramifications dans l'émission de ses événements. Il accomplit une tâche qui transcende l'événement, étouffant la psyché arabe en général, et la psyché algérienne en particulier, s'inspirant de la réalité pour ses monologues intérieurs et même extérieurs, mêlés de désespoir, et embourbés dans de profondes frustrations. Ahlam Mosteghanemi poursuit ses dérives narratives, s'identifiant à l'Algérien avec l'Arabe dans sa douleur et sa souffrance. Essayer de diagnostiquer une maladie et de trouver un remède. À travers un style littéraire merveilleux, des phrases et des significations qui tendent parfois à symboliser, au réalisme parfois, puiser les sentiments et les pensées du lecteur pour l'identifier dans son voyage qu'elle a entrepris avec un passeur.

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