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Publisher L'Ajjer, Sahara Central.

4 370 دج

  • الفئات: أخرى
  • الحالة:
  • وضع في: 30-03-2022 à 00:00:00
الوصف
La carrière de Jean Dubief au Sahara a été exceptionnelle, tant au titre de collaborateur des Territoires du Sud que par les responsabilités militaires qu'il a exercées dans les troupes sahariennes, aux Ajjers et au Fezzan, durant la dernière guerre mondiale. Jean Dubief est né à Rennes en 1903. Son père, haut fonctionnaire, ayant été nommé en 1913 à Alger, c'est là qu'il fait la plus grande partie de ses études : son enseignement supérieur est sanctionné d'abord par un diplôme d'ingénieur de l'Ecole nationale supérieure d'agronomie de l'Algérie, puis par des études de chimie à la faculté d'Alger. Le hasard le fait intégrer au Service météorologique de l'Algérie, où il est affecté à la prévision du temps. Lorsque ce service devient Institut de météorologie et de physique du globe, il prend la direction de l'observatoire de Tamanrasset, en décembre 1931. Il restera pratiquement sans interruption au Hoggar, et dans des conditions matérielles sévères, jusqu'à la mobilisation de 1940. Lieutenant de réserve, il rejoint la compagnie saharienne méhariste du Hoggar, dont la zone d'action se trouve alors à Djanet : il est nommé chef de poste de Gardel (Zaoutellaz). Démobilisé le 14 août 1940, il regagne Tamanrasset, mais " s'échappe " bientôt pour rejoindre une mission anti-acridienne à Tindouf et à Bir-Moghreim. C'est dans cette dernière localité qu'il est à nouveau mobilisé, le 23 février 1943. Mis à la disposition du commandant militaire du Territoire des Oasis, il remplit les fonctions de chef de poste à Ghat, puis à Djanet. IL rejoint ensuite la compagnie saharienne du Sud-tripolitain (22 mars 1944) pour gagner Oubari, comme chef de circonscription du Fezzan, dépendant alors de l'Afrique équatoriale française, et enfin Sebha avec le grade de capitaine. Démobilisé à Ouargla (10 juillet 1945), il regagne à nouveau Tamanrasset. Il est par la suite nommé au siège de l'Institut, à Alger, où il y restera jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. Il travaillera alors à l'Institut de physique du globe de Paris, jusqu'à sa retraite en 1968.
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